Les blessures d'abandon et de rejet sont extrêmement fréquentes. La plupart du temps elles ont été construites dans notre enfance, dans nos relations avec les autres, qu'il s'agisse de nos camarades à l'école, au collège, ou dans le cercle familial.
Les humains sont des êtres sociaux par nature. Sans affection, ils développent des pathologies et des troubles.
Après la deuxième guerre mondiale, René Spitz observe ainsi des nourrissons privés de leur mère et placés en pouponnière. Ces nourrissons reçoivent les soins matériels nécessaires (nourriture, hygiène) mais pas d'affection de la part des nurses.
Les conséquences sont glaçantes: les bébés sont les yeux dans le vague, couchés immobiles sur le ventre pour la plupart. A la fin de la deuxième année, leur développement est altéré et largement retardé, et un tiers des enfants décèderont suite à cet état. Spitz a nommé ceci l'hospitalisme.
Les recherches ultérieures ont montré que cet état est réversible, ce qui est une très bonne chose.
Sans aller jusqu'à l'extrême de ces cas-là, certaines personnes développent des carences affectives.
Souvent cela se matérialise comme un vide à combler, un besoin d'amour exacerbé, qui peut parfois s'expliquer par le manque d'amour donné à soi-même, un manque de considération de soi-même. L'avis d'autrui devient alors presque plus important que le sien, et l'on recherche chez l'autre la validation de ce que nous sommes, souvent dans le cadre du couple et de l'amour.
Ce fonctionnement comporte des carences importantes. En s'appuyant sur l'avis d'autrui, du conjoint, des amis, de la famille, vous devenez dépendant d'une ressource que vous ne possédez pas, qui n'est pas immuable, et qui peut ne plus être présente pour des raisons diverses, bouleversant alors l'équilibre acquis. Un autre travers est que si la personne qui comble ces besoins est mal intentionnée, vous pouvez vous retrouver dans un piège affectif, ce qui peut vous emmener à des endroits que vous auriez souhaité ne jamais connaître.
Ce manque affectif peut être comblé par vous-même. Et l'avantage, c'est que vous serez toujours avec vous :).
Une thérapie vous permet de travailler sur cette problématique, et d'articuler différemment votre relation à l'autre. L'hypnose vous permet en outre d'accéder plus facilement à ces changements, en utilisant d'autres fonctionnements de votre cerveau. Là où vous étiez conscient d'une problématique sans réussir à en sortir, vous pouvez grâce à un accompagnement spécifique modifier votre manière de faire, en douceur.
N'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations.
Dans l'article ci-dessous vous trouverez plus d'informations sur les observations de Spitz:
http://www.iforep.fr/wp-content/uploads/2019/03/Ren%C3%A9-Spitz-le-syndrome-de-lhospitalisalisme.pdf
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