La dissonance cognitive, c'est un phénomène qui a pour origine le fait que le cerveau n'aime pas les incohérences.
Et parce qu'un schéma vaut mieux qu'un long discours, et un exemple mieux qu'une longue théorie 😁, prenons un exemple.
C'est le matin, et vous avez envie d'un café. Vous entrez dans la cuisine, mais il n'y a plus de café. Ce double sentiment crée une dissonance: vous avez envie d'un café, mais vous ne pouvez en avoir dans l'immédiat. Cet inconfort, le cerveau va se débrouiller pour le réduire, afin de retrouver une zone de confort (ouf). Pour y parvenir, il peut utiliser un moyen simple: vous faire croire qu'en fait, vous n'avez pas vraiment envie de café. Et si vous n'avez plus envie de café, il n'y a plus de problème.
Ce stratagème, nous y avons tous recours, consciemment ou pas. Parfois il nous permet de fuir le conflit, d'éviter la confrontation, de ne pas faire d'effort, globalement, de légitimer nos actions, ou de justifier notre croyance en un monde juste (oui, les humains pensent généralement que le monde est juste, et adaptent souvent leur croyances pour s'y conformer, mais ça, c'est un autre sujet...).
Cette théorie a été développée par Festinger puis par Beauvois et Joule.
A titre personnel, je l'observe tous les jours... Les domaines sont multiples: professionnel, personnel, sportif, amoureux.
Sommes-nous vraiment maîtres de nos actes? La question mérite d'être posée.

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